De l’espoir au dégout.

De l’espoir au dégout.
Il y a eu le temps de l’espoir:
Il y a eu le temps de l’espoir et même de l’espérance cette époque bénie ou, après une longue période de vaches grasses et quelques déboires économiques, nous pensions encore que nos politiques nous protégeraient. Qu’ils allaient faire tout ce qu’il était en leur pouvoir pour nous remettre sur les rails et nous ramener vers la prospérité et cette forme d’insouciance dans laquelle baignait la France à cette époque.
Puis d’autres sont venus la rose au poing en nous promettant un avenir radieux qui ne vint jamais. Petit à petit sans que nous y prenions garde, nos valeurs commencèrent à s’estomper dans la pénombre du grand soir. Loi après loi notre liberté s’est effilochée telle la pudeur un jour de gay pride.
Le temps du doute s’installa:
Le temps du doute s’installa. Nos hommes politiques grandiloquents et charismatiques devenaient de sombres fonctionnaires à l’allure grise et triste. D’affaires en affaires, de politiciens en tribunaux, d’échecs en déconvenues nos votes et nos espoirs ne devinrent plus qu’alimentaires loin des rêves de grandeur qui nous animèrent si longtemps malgré nos grognements nos coups de gueule et nos révolutions.
Après l’espoir et le doute, de sombres sentiments s’installèrent, la tristesse et la résignation.
La tristesse et la résignation
La tristesse et la résignation de voir que, malgré tous nos efforts, rien ne changeait. La tristesse et la résignation de nous voir nous enfoncer dans la misère. La tristesse de voir tout ce que nous avons eu tant de mal à construire, de voir l’héritage de nos père et de nos mères qui ont tant souffert et tant espérés pour que nos vies soient meilleurs que les leurs et bannir de soit disant idéologies salvatrices qui n’ont jamais apportées autre chose que de nous opposer les uns aux autres. Mes aïeux sont morts au « Champs d’honneur » comme on dit ou dans la rue sur des barricades pour que nos enfants puissent avoir la liberté de s’attabler à une terrasse ou assister à un spectacle mais cette liberté à été diluée par l’acide de la démagogie et de cette soit disant démocratie qui nous aliène chaque jour un peu plus.
La tristesse et la résignation:
La tristesse et la résignation devinrent colère en voyant des hordes crasseuses nous envahir et détruire les fondements, que nous pensions indestructibles, de notre civilisation. Le si bel édifice que nous avons eu tant de mal à construire disparait petit à petit recouvert par des nuées de sauterelles avides et voraces.
Ligotés par ceux la même que nous avons désignés pour nous protéger, nous ne pouvons que constater, les poings serrés, le remplacement de notre culture par celle d’un dieu qui ne prône que la violence envers tous les autres.
Enfant de la crise:
Enfant de la crise, j’ai toujours espéré et cru en l’’homme ou la femme providentiel qui nous aurait redonné notre dignité. Mais en fait de providence et partout ou je peux porter le regard, je ne vois que des affairistes et des boutiquiers qui, tel Harpagon , comptent et recomptent inlassablement ceux qui pourraient encore et encore les maintenir accrochés à cette olympe qui nous coute tant. L’espoir s’est transformé en dégout devant le spectacle de l’infâme banquet que les hyènes nous offres depuis trop longtemps.
Philippe Boyer
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- 01/07/2023

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